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Allocations et commotions

Allocations et commotions

Chroniques d'une assistante sociale déterminée

Pourquoi « Allocations et Commotions » ?

Il était une fois Wisel, une assistante de service social jeune et naïve qui voulait écrire des histoires. Mais des histoires vraies, des aventures qu’elle vivait et vivrait dans son métier. Pour partager, pour dédramatiser, pour rigoler, pour raconter un des quotidiens de ces travailleuses du s…ocial. Et aussi parce que quand elle les raconte à son entourage, ils rigolent. Et elle aime faire rire, autant que réfléchir.
Avec Ékiso, celui qui partage sa vie pour le meilleur et pour le pire, et Walo, son fidèle canidé, ils ont alors cherché un titre qui exprimerait autant les stéréotypes du métier que la réalité de Son métier, celui qu’Elle vit, à Sa façon.

Allocs et Mandales était leur première idée.
– Allocs fait évidemment référence au cliché de l’assistante sociale qui n’est bonne qu’à distribuer des allocations (si possible à ceux qui profitent du système mais pas aux honnêtes gens qui ont cotisé.)
– Mandales illustre les baffes que Wisel distribue (métaphoriquement, le plus souvent). Aux gens étroits d’esprit. Aux gens qui se pensent supérieurs aux autres. Aux gens gratuitement agressifs.

Si ce nom n’a pas été retenu, c’est qu’il omet une autre réalité importante à ses yeux : à savoir le fait que les jeunes assistantes sociales se prennent aussi des mandales dans la gueule.
Par les chefs qui voient les personnes accompagnées comme des dossiers à classer le plus rapidement possible et qui empêche les assistantes sociales de faire correctement leur travail (« comment ça se fait que tu n’as pas encore terminé cet accompagnement ? »)
Par les gens en demande d’aide qui ne les trouvent pas crédible à cause de leur âge ou de leur profession (« qu’est-ce que vous connaissez de la vie, vous ? »)
Par les professionnels tellement désabusés qu’ils en sont devenus maltraitants mais qui refusent de se remettre en question parce que la remarque vient d’une jeune diplômée (« tu verras quand tu auras des années d’expérience »)
Par les personnes accompagnées qui ne leur font pas confiance parce qu’ils ont rencontré trop de ceux à qui Wisel a envie de foutre des mandales (« je connais les gens comme vous… »)

Et cette jeune et naïve assistante sociale, elle reçoit chaque remarque comme un coup violent mais invisible, dont elle a envie de parler.

Ainsi est né Allocations et Commotions.

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